IN MEMORIAM
Laurent Girouard (1939-2022)

Après son cours classique, Laurent entre à la direction des éditions Parti pris – au moment de la Révolution tranquille – où il publie son premier roman La ville inhumaine (1964). Cofondateur de la Société d’archéologie préhistorique du Québec (S.A.P.Q.), il est l’un des premiers archéologues québécois à s’intéresser aux cultures autochtones du Québec. Avec Max Gros-Louis, il collabore à la naissance de l’Association des Indiens du Québec (1965-1976). Il est également l’un des fondateurs de la revue Recherches amérindiennes au Québec (1971) avec entre autres Sylvie Vincent†, Rémi Savard† et Camil Guy.
Au cours des dernières années, il a également participé à un vaste projet de cartographie numérique de l’occupation du territoire des Innus de la Côte-Nord avec Sylvie Vincent† et José Mailhot† (Programme de recherche sur l’histoire territoriale des familles innues de Uashat mak Mani-utenam et de Matimekush–Lac-John). Amoureux de la nature et grand amateur de pêche, il a aussi contribué au mouvement écologique « Coule pas chez nous », une fondation québécoise créée pour lutter contre le transport et l’extraction des énergies fossiles.
Au cours des dernières années, il a également participé à un vaste projet de cartographie numérique de l’occupation du territoire des Innus de la Côte-Nord avec Sylvie Vincent† et José Mailhot† (Programme de recherche sur l’histoire territoriale des familles innues de Uashat mak Mani-utenam et de Matimekush–Lac-John). Amoureux de la nature et grand amateur de pêche, il a aussi contribué au mouvement écologique « Coule pas chez nous », une fondation québécoise créée pour lutter contre le transport et l’extraction des énergies fossiles.
En 2013, Recherches amérindiennes au Québec lui a consacré un numéro hommage qui regroupait de nombreux articles et témoignages retraçant son parcours exceptionnel. Ce numéro est accompagné d’un excellent document audiovisuel « Les 7 vies de Laurent Girouard : archéologue du Québec » réalisé par Gérald Mckenzie, son collègue et ami de toujours. Les personnes intéressées peuvent également consulter gratuitement ce numéro de la revue sur Érudit (RAQ, vol. 43, nos. 2-3, 2013).
Laurent s’en va rejoindre Sylvie, José, Serge, Rémi, Charles, Max et toutes les autres personnes chères à ses yeux qui nous ont déjà quittés et qui lui réservent une place autour du feu.
Merci Laurent!
Eric Chalifoux et toute l’équipe de la Société et de Revue d’études autochtones.
(Photo de Daniel Beaudry, mai 2010)
(Photo de Daniel Beaudry, mai 2010)